En 2024, nous célébrons le centenaire de la naissance d’Yvonne Loriod, pianiste surdouée, professeure mais aussi compositrice.

Pianiste de génie, Yvonne Loriod interprète à seulement 14 ans les plus grandes œuvres du répertoire pour piano dont l’intégrale du Clavier bien tempéré de Bach, les trente-deux Sonates de Beethoven, l’œuvre pour piano de Chopin et les Concertos de Mozart. Élève au Conservatoire National Supérieur de Paris où elle obtient sept Premiers Prix, elle étudie dans les classes de Lazare Levy et Marcel Ciampi (Piano), Darius Milhaud (Composition) et Olivier Messiaen (Analyse).

Elle débute une carrière internationale en 1948 et devient rapidement l’ambassadrice du répertoire contemporain pour piano.

Muse et interprète de prédilection d’Olivier Messiaen – qui deviendra son mari en 1961 –  elle crée l’ensemble de ses œuvres avec piano comme les Visions de l’Amen, les Vingt Regards sur l’Enfant-Jésus, le Catalogue d’Oiseaux, la Turangalîla-Symphonie ainsi que les créations françaises ou mondiales d’œuvres de Schoenberg, Bartók, Jolivet, Boulez.

Ses enregistrements discographiques sont encensés par ses pairs comme par la critique tant pour son répertoire classique que contemporain Elle obtient douze fois le Grand Prix du Disque.

En 1967, Yvonne Loriod devient l’une des grandes figures de l’enseignement au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, marquant toute une génération d’interprètes et comptant parmi ses élèves : Roger Muraro, Florent Boffard, Nicolas Angelich, Pierre-Laurent Aimard, George Benjamin, Michaël Levinas, Michel Béroff…

En 2024, le Festival Messiaen au Pays de la Meije mettra en lumière un aspect plus confidentiel de la carrière d’Yvonne Loriod, celui de compositrice.

Rendez-vous jeudi 11 avril pour découvrir la programmation et réserver vos places !

Avec ce nouveau roman aux allures de conte moderne sur la guérison et l’écologie, Bruno Messina, directeur de l’EPCC AIDA, réunit l’histoire, ses miracles et notre présent « démembré » en s’interrogeant sur les maux de la société à travers l’histoire d’Hugo, un médecin las de la ville s’autorisant un autre avenir en s’installant face au Vercors, à Saint-Antoine-l’Abbaye, village témoin d’un ordre colonial aujourd’hui disparu : les Hospitaliers de Saint-Antoine.

« Feu saint Antoine », Actes Sud, disponible dès le 3 avril !
www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-francophone/feu-saint-antoine

Présentation et séance de dédicace* :
Mercredi 3 avril, à l’issue d’une conférence à l’Auditorium du Musée de Grenoble autour des images d’Hector Berlioz, Bruno Messina présentera son nouveau roman !

+ d’informations : www.amismuseegrenoble.org/hector-berlioz-bruno-messina

* en partenariat avec la librairie-boutique RMN Grand Palais du musée de Grenoble

Rencontre avec Jean-Laurent Perrin, président des Tissages Perrin.

AIDA :   Pouvez-vous nous raconter l’histoire des Tissages Perrin et nous parler de l’évolution de l’entreprise au fil du temps ?
Jean-Laurent Perrin : Les Tissages Perrin sont une histoire de famille. Depuis sa création en 1929, cinq générations se sont succédé à la tête de l’entreprise. Initialement spécialisés dans le tissage de la soie, nous avons élargi notre expertise à d’autres matières naturelles telles que le cachemire, la laine et le coton à partir des années 1970. Bien que nos bureaux parisiens témoignent de notre lien avec la capitale, notre attachement à la région demeure fort. En 2009, nous avons inauguré un nouveau site au Grand-Lemps regroupant plusieurs de nos installations industrielles. En 2023, afin de répondre à la demande croissante, nous avons acquis des métiers à tisser supplémentaires pour renforcer nos capacités de production.

AIDA :   Comment choisissez-vous les matériaux que vous utilisez dans vos tissages et quels critères sont importants pour vous ?
J-L Perrin : Pour tenir notre promesse d’excellence, nous sélectionnons rigoureusement nos matières premières, en veillant attentivement aux fournisseurs avec lesquels nous travaillons. Nous accordons une grande importance aux conditions d’exploitation et au respect des normes environnementales. Cet engagement soutenu nous permet de proposer des pièces uniques d’une qualité incomparable.

AIDA :   L’industrie du tissage et du textile est vaste, quels sont vos secteurs d’activités principaux et vos produits phares ?
J-L Perrin : Notre entreprise opère dans plusieurs secteurs-clés de l’industrie textile, avec une forte focalisation sur le prêt-à-porter, la lingerie et le balnéaire. Cependant, notre spécialité réside dans les accessoires, en particulier les carrés de soie, où notre expertise et notre passion pour l’innovation se manifestent à travers un souci du détail inégalé.

AIDA :   Pour conclure, pourriez-vous nous parler du lien qui unit les Tissages Perrin et le Festival Berlioz ?
J-L Perrin : Par notre ancrage territorial et notre ouverture sur le monde, les Tissages Perrin, à l’instar d’Hector Berlioz, contribuent à faire rayonner le territoire à l’international. Partageant des valeurs de qualité, d’exigence et d’élégance avec le Festival Berlioz, ce partenariat témoigne de notre dévouement à la tradition et à l’excellence, contribuant ainsi à la mise en valeur de l’artisanat local et à la perpétuation de « l’art de vivre à la Française ».

www.tissages-perrin.com/